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Sunday, February 24, 2013

They listed job4U2 on their site



In this blog, I would first like to thank the organizations who placed their trust in job4U2 and are communicating our information and contact details on their website. I would also like to take this opportunity to inform the job4U2 blog readers about these organizations by listing them here below:


International School of Neuchâtel - Montessori method

International Schule Solothurn

The business development centre of canton Soloturn

vfa s'engage dans le domaine du développement et de l’intégration des femmes et des hommes et pour l'égalité homme-femme dans le monde du travail.

Vous êtes un couple, vous menez deux carrières académiques de front et vous souhaitez concilier vie professionnelle et vie privée?

Career coaching in London- Connecting People with London

New working models

The essential facts about life in Zurich and German-speaking Switzerland

Everything you need for life in and around Geneva - local information you can trust

In case I have forgotten to list some sites, please do not hesitate to add them in the comment section.


Sandrine van den Oudenhoven
job4U2, "Relocation is a project for both"

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Friday, February 1, 2013

Sandrine van den Oudenhoven interviewed for the Junior Chamber (http://www.jci.ch)


Sandrine van den Oudenhoven, Directrice de job4U2
Considérer la relocalisation comme un projet binôme


Forte de son expérience en matière de relocalisation, Sandrine van den Oudenhoven, française d’origine, mère de 2 filles et mariée à un hollandais, a décidée de miser sur son passé et d’en faire bénéficier les conjoint(e)s d’expatrié(e)s dans la région. Par le biais de sa société job4U2, créée en 2010, elle offre ses services pour parer au risque de sentiment de déracinement et faciliter l’intégration (professionnelle et privée) dans la région.

Quelles sont prestations offertes par job4U2?
En deux mots, job4U2 apporte son aide au projet d’installation en Suisse pour les conjoints et partenaires d’employés internationaux qui acceptent un poste dans la région. Mon entreprise couvre le Mittelland; principalement les cantons de Berne, de Neuchâtel, de Soleure et de Fribourg.
Quel est le profil des expats que nous accueillons dans la région?
La majorité des couples d’expats soutenus par job4U2 ont un profil professionnel assez senior. Ils ont souvent un haut niveau d’éducation, disposent d’une bonne expérience professionnelle et sont, dans l’ensemble de plus en plus polyglottes.

Est-ce toujours essentiellement la femme qui suit l’homme, ou les temps changent-ils?

Et bien, en 2012, les 2/3 des conjoints qui ont eu recours aux services de Job4U2 étaient des hommes... Mais il faut bien dire que, selon les statistiques, ce sont encore majoritairement les femmes qui suivent les hommes dans 80% des cas. 90% de ces couples sont mariés et n’en sont souvent pas à leur première relocalisation.
S’ils ne bénéficient pas d’un support tel que celui offert par job4U2, 75% des conjoint(e)s restent sans emploi durant leur séjour alors que 85% d’entre eux souhaiteraient travailler.
Ces personnes peinent-elles à s’intégrer dans la région?
Oui malheureusement, si elles ne sont pas aidées, il est assez difficile pour elles de s’intégrer dans la région et cela pour plusieurs raisons. Pour commencer, il n’existe pas de réseaux d’expats dans la région contrairement à Genève, par exemple où, il est beaucoup plus simple de retrouver des pairs. Il y a bien des programmes d’intégration pour étrangers ici mais ceux-ci s’adressent avant tout à des populations immigrées qui généralement n’ont pas les mêmes attentes ni les mêmes besoins. En terme de volume, il n’y a pas assez d’expats dans la région pour que les municipalités s’y intéressent. Ce qui entraine d’une certaine façon un cercle vicieux, car le manque - disons – de «structures d’accueil» n’encourage pas les expats à s’installer dans la région. De plus, bien souvent, à leur arrivée, ces personnes ne parlent ni l’allemand, ni le français mais l’anglais même si ce n’est pas toujours leur langue maternelle. Il y a donc une barrière linguistique qui ne leur permet pas d’intégrer des réseaux locaux ou de participer à des activités sportives ou autres. De plus, il ne faut pas oublier qu’avant leur arrivée ces personnes travaillaient à 100% et se retrouvent ici au foyer. Tout cela fait qu’elles ressentent rapidement un grand sentiment d’isolation, voire un vide existentiel!
Comment ces personnes sont-elles encadrées par job4U2?
Le projet que nous proposons pour le conjoint est avant tout centré sur le do- maine du professionnel. L’intégration se fait avant tout par le travail qui consti- tue un élément important de leur identité personnelle. L’objectif premier est donc de les assister dans la recherche d’un emploi ou dans la création de leur propre entreprise. Lorsque cela est possible nous les assistons déjà avant leur départ pour la Suisse afin de préparer au mieux leur arrivée dans la région.

Pourquoi les sociétés qui embauchent les expats devraient-elles investir du temps et de l’argent pour les conjoints?

Déjà, si les conjoint(e)s et partenaires sont contre la relocation celle-ci ne se fera pas. De plus, les conjoint(e)s et partenaires sont la cause principale des interruptions d’engagements professionnels à l’étranger. Leur bien-être a un impact majeur sur le bien-être de l’expat et par extension sur leur performance au travail. Il faut égale- ment noter que les conjoint(e)s sont le moteur de l’intégration de la famille dans leur nouvel environnement. Et puis, il ne faut pas oublier que bien souvent, ils ont à leur charge tout le côté pratique de la relocation. L’employeur peut donc de ce fait compter à 100% sur son nouveau collaborateur qui n’a pas à dégager du temps libre pour s’occuper son nouveau logement et autres. En ce qui concerne l’investissement en temps pour l’employeur, c’est justement tout l’intérêt de la proposition de service de job4U2 : nous prenons en charge la gestion de la relocation. Ce qui est unique et original est que nous l’abordons en collaboration avec le conjoint et non avec l’employé.
Comment se lance-t-on dans une telle aventure?
Le déclic s’est fait chez moi, il y a plus de quinze ans en arrière avec ma première entrée en fonction à Paris. Très rapidement, je me suis demandée comment il allait être possible de continuer à ce rythme là, de viser l’international et d’avoir une vie de famille! Mais ce n’est qu’en 2010, forte de mon propre vécu en termes de relocalisations, de défis et difficultés de carrières-tandem à l’internationale et fortes des échanges intenses que j’ai eu avec de nombreux conjoint(e)s d’expats que mon projet d’entreprise s’est concrétisé et que je me suis décidée à oser une réorientation professionnelle en fondant job4U2.
Pour faire connaître job4U2, j’ai débuté avec du marketing en ligne pour pré- senter la société. A présent, ce sont les sociétés qui recrutent les expats qui nous sollicitent pour assister leurs conjoints. Et puis, on nous trouve toujours sur LinkedIn, Facebook et a ne pas oublier, sur notre site internet www.job4U2.ch et le blog www. job4u2-switzerland.blogspot.com.

Et comment jongles-tu entre tes différents rôles d’entrepreneuse, de maman et d’épouse?

(Rire joyeux) C’est l’horreur!
Non. En fait, il faut avant tout être extrêmement bien organisée. Et l’avantage avec mon travail, c’est que je peux être souple avec les horaires et les conjoint(e)s que j’encadre le sont généralement aussi. On trouve toujours une solution.

Propos recueillis par Nathalie Wittig